L’accès à une eau salubre et propre est nécessaire à la vie humaine, et la source d’eau potable aux États-Unis varie selon les villes. Les sources d’eau proviennent de lacs, de rivières, d’aquifères, d’aqueducs et de réservoirs. L’eau potable américaine a été identifiée comme l’une des plus sûres au monde grâce à d’importants progrès dans le traitement de l’eau et l’assainissement. Le droit à l’eau potable dans le pays est prévu par des lois telles que le Clean Water Act et le Safe Drinking Water Act.

Sources d’eau aux États-Unis

Le traitement de l’eau a une longue histoire aux États-Unis et, de nos jours, l’eau potable fournie par les municipalités est strictement réglementée. Avant l’ère du traitement de l’eau, l’eau contaminée avait fait de nombreuses victimes à cause de maladies d’origine hydrique, comme les épidémies de choléra à la Nouvelle-Orléans et à New York. La première tentative de traitement de l’eau aux États-Unis a été mise en œuvre au début du XXe siècle à l’aide du filtre à sable lent, un procédé simple qui élimine la plupart des agents pathogènes d’origine hydrique lorsque l’eau traverse un lit de sable. En 1908, Jersey City, dans le New Jersey, utilisait la chloration pour désinfecter l’eau potable de la communauté, une mesure qui a été contestée devant les tribunaux. Les tribunaux ont confirmé le droit d’une ville de chlorer son eau publique pour protéger la santé publique et ont donné la priorité aux villes et aux villages des États-Unis pour suivre leur exemple. La mise en œuvre de la chloration dans tout le pays s’est traduite par une diminution spectaculaire des maladies telles que la typhoïde et le choléra.

Sources d’eau de surface

Le pays compte plus de 110 000 lacs et plus de 260 000 rivières, ainsi que des centaines de réservoirs qui sont les principales sources d’eau douce dans les villes où ils sont situés. Avant d’être distribuée aux ménages, l’eau doit satisfaire aux normes fédérales et municipales de pureté. Certaines villes dépendent entièrement des rivières et des lacs pour leurs besoins en eau douce, comme Cleveland (lac Erie), Chicago (lac Michigan), New Orleans (Mississippi), Detroit (rivière Détroit), St Louis (Mississippi/Missouri), Washington D.C. (rivière Potomac) et Seattle (bassin de la rivière Cedar et du Tolt à South Fork).

Parmi les raisons pour lesquelles des réservoirs sont construits figurent le stockage de l’eau pour l’approvisionnement ultérieur des ménages. Les villes de Boston et de San Francisco tirent toute leur eau potable respectivement des réservoirs Quabbin et Hetch Hetchy. Moins de la moitié de l’eau potable de Baltimore provient du réservoir Liberty. D’autres villes tirent un pourcentage de leur eau potable des rivières et des lacs, notamment Las Vegas du lac Mead, Phoenix de Salt River-Verde River, Los Angeles d’Owens River/Mono River, San Diego de Northern California/Colorado River, Atlanta de Chattahoochee River, Philadelphia de Delaware River.

Sources d’eau souterraines

L’eau souterraine est utilisée pour approvisionner les ménages américains en même temps que les sources d’eau de surface. L’aquifère de Biscayne couvre moins de la moitié des besoins en eau potable de Miami. New York dépend de l’aqueduc Catskill/Delaware pour la majorité de son eau potable.

Préoccupations émergentes liées à la qualité de l’eau potable

La contamination des sources d’eau souterraines et de surface est reconnue comme un obstacle majeur à la salubrité de l’eau potable. Les eaux souterraines sont contaminées par les engrais, les pesticides, les huiles, les produits chimiques et les sels de voirie qui s’infiltrent dans les couches de sol. Les eaux de surface n’ont pas été épargnées par la pollution à cause des polluants des industries et des ménages. L’épuisement des eaux souterraines est également une préoccupation émergente aux États-Unis, en particulier dans le contexte du changement climatique où les précipitations se sont considérablement réduites.